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 Dès votre entrée, le bureau en face de vous...

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Prongs
Lily's Angel
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Prongs


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Localisation : A l'ombre d'un parasol, a coté de son Gabriel, regardant deux folles se battre a coups de pelle...
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MessageSujet: Dès votre entrée, le bureau en face de vous...   Dès votre entrée, le bureau en face de vous... EmptyMer 26 Oct - 17:10

Chapitre 2: Prongs...


Dès votre entrée, le bureau en face de vous... Tiaki


Prongs...La plus sage des trois,elle n'a pas hésiter à sacrifier son rêve pour celui qu'elle aimait. Son talent, sa force, et son amour m'ont fait s'intéresser à elle. Elle est imanquablement celle sur qui je pourrais toujours compter...


Malgré la faible lueur qui se dégageait des fenêtres rectangulaires, Gabriel s’activait a sa tache quotidienne, en ce magnifique vendredi matin. Enfin, pas si quotidienne que ça en même temps, il venait juste de se lever, et pour une fois en 3 ans, il aurait voulu faire quelque chose pour elle.
C’est pour cela qu’après diverses recherches, le jeune homme avait finalement réussi a prendre une cuillère en bois, des ingrédient, la coupole en plastique et se trouvait maintenant en train de remuer la pâte a crêpe. Habillé de son pyjama, composé uniquement de son pantalon beige en toile, ayant eu une flemme de mettre le haut et aussi parce qu’il ne l’avait pas trouvé, Gabriel aurait pu se sentir ridicule.
Seulement, il était a cette heure la, et puis en y réfléchissant bien depuis 3 ans, l’homme le plus heureux du monde. Touillant avec un sourire banane sur le visage, Gabriel n’avait pas la notion du temps. Bien sur, il aurait voulu que cette nuit ne s’arrête jamais, mais toute bonne chose avait une fin, et n’était-il pas heureux même en faisant de la cuisine, rougissant a chaque souvenirs de ces gestes qu’il avait pu faire cette nuit ?
Soudain, il entendit un léger bruit venant des ressorts de son lit, posé dans la pièce d’a coté. Avec un sourire, il attendait que les frottement de la moquette viennent le rejoindre, attendant avec émerveillement le son de sa voix, remplie de surprise.
La cuillère toujours dans la main, il tourna la tête vers l’entrée de sa cuisine, souriant a la personne qu’il avait sentie venir. Il l’imaginait bien, sa jolie frimousse a moitié réveillée, sûrement toujours épuisée, habillée de la chemise qu’il avait porté la vieille. Une bleue. Le frottement avait cessé, elle s’était arrêtée de marcher devant l’entrée de la cuisine.
Bizarrement, pourtant elle ne disait rien, ou alors elle ne l’avait pas encore aperçue. Dans tout les cas, Gabriel se sentit déçu. C’est en marchant d’un pas qu’il paniqua avec la voix de sa chère et tendre.
-Attention, Gabri….
Il se sentit alors partir en arrière, la jeune femme s’étant jetée sur lui. Une explosion, pourtant faible le fit basculer de tout son long, sa tête cognant contre l’un des meubles blancs de la cuisine, il eut soudainement mal au crane, un corps assez bien formé sur lui.
-Gabriel !! entendit-il crier. Gabriel !!
Par Merlin, qu’il avait mal au crane…une affreuse migraine.. Il ne savait pas ou pouvait être devant lui sa compagne, et n’avait pas les mots pour lui dire de se taire. C’est avec un élan, toujours affalé malgré lui sur le meuble qu’il posa sa main brutalement derrière le cou de la jeune femme et l’obligea a avancer.
Il n’avait pas eu ses lèvres dès les premières minutes, respirant l’odeur de ses cheveux, puis connaissant son anatomie par cœur, il descendit plus bas jusqu'à trouver avec bonheur les lèvres qu’il l’avait occupé toute la nuit.
S’en suivit un baiser, partagé dans les premiers temps, plus énergétique par la suite, mais soudain rejeté.
-Gabriel, mais tu peux me dire ce que tu faisais ?? demanda nerveusement la jeune femme.
-De la cuisine, essaya-t-il de répondre avec un demi sourire.
Il y eut un temps assez majestueux entre les deux personnages, Gabriel se demandant pourquoi. C’est après un rire féminin assez sonore que Gabriel enleva son sourire.
-De la cuisine ? Mais mon Ange, tu fais des crêpes avec des œufs, pas avec des grenades explosives… dit-elle d’une voix amusée mais sans être fière.
Gabriel releva alors les yeux. Pas qu’il se sentait mal, loin de la… il aurait du s’en apercevoir que ces œufs avaient une drôle de forme. Pourtant, ce fut la jeune femme en face de lui, effectivement habillée d’une chemise bleue, qui baissa les yeux, honteuse d’avoir laissé ses affaires là. Quelle idiote…
Elle tenta quand même de relever la tête et échangea un regard, hélas non réciproque avec Gabriel. Les yeux du jeune homme auraient du être verts émeraudes.. l’aveuglement les avaient rendus vert-gris.
Depuis plus d’une dizaine d’années, Gabriel ne voyait plus rien. Même après ces dix années, il ne s’habituait pas du tout a ce défaut qu’il considérait comme sa plus grande faiblesse. Ce n’était pas un avantage pour devenir auror et Gabriel devait alors rester toute la journée chez lui, ne sachant que faire, et ainsi enlever toute chance d’accomplir son rêve. Devenir auror, comme son père l’avait été, comme sa mère l’avait été et ainsi emprisonner les mangemorts qui les avaient tués.

C’est a ce moment, il y a trois ans, maintenant jour pour jour qu’il l’avait rencontrée. Il avait une fois de plus « échoué » a son examen d’auror, sous prétexte qu’il n’avait pas toutes ses facultés… Gabriel, alors âgé de 20 ans s’était tout d’un coup énervé contre la voix aigrelette qui lui avait annoncé cela.
Sa réputation de jeune homme sérieux fut alors totalement considérée. Il avait menacé, injurier et pour finir écœurer le ministre, le Ministère et pour finir toute leur lois a la noix : les personnes saines pouvant avoir une vie normale, et les autres une vie de déchet.
Tous les gens du ministère s’étaient arrêtés pour écouter ses complaintes, mais personne n’avaient fait le moindre geste. Bien sur, les pensées étaient partagés, les un étaient d’accords avec lui, d’autres roulaient des yeux.
Ce fut après ses lamentations, que Gabriel se sentit plus que seul. On venait une fois de plus de l’abandonner, il ne voyait pas et pour rentrer cela s’annonçait difficile.
Ce fut une main. Un toute petite main qui se glissa dans la sienne a ce moment la pour l’amener le plus loin possible de la stupide voie aiguë.
La main le tenait fermement, une main de femme. Gabriel suivait toujours, ne voulant plus rien savoir, la mine complètement abattue. C’est après un coup de vent sur le visage, que Gabriel se rendit compte qu’ils étaient dehors.
Reprenant ses esprits, il tourna légèrement la tête, non pas pour voir la jeune femme mais pour sentir sa présence. Elle lui était paisible, voir même douce. D’une voix qu’il voulait sincère, il la remercia.
-Pas de quoi, lui dit soudainement la jeune femme.
Gabriel eut alors une explosion dans le cœur. Il venait de tomber amoureux de cette voix. Ni aiguë, ni grave. Un son mélodieux, pour lui elle chantait a chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Mais c’est cette soudaineté qu’il l’avait inquiété. Il sentait toujours sa main dans la sienne, alors que pouvait-il bien y avoi….
-Vous êtes gênée ? demanda alors Gabriel.
-Mo… moi ??? répondit la jeune femme. Non !
Pourtant, leur mains toujours scellées, Gabriel l’imaginait rougir, le regard fuyant.
-Je pourrais savoir votre nom ? demanda pour finir Gabriel, souriant sensuellement a sa compagne.
-Euh…Jus… euh… Prongs, répondit la jeune femme.
-Prongs ?
-Oui, Prongs… pou.. pourquoi ? cela vous gêne ?
-Et bien… ce n’est pas vraiment un nom, ça Prongs…dit-il d’une voix plus qu’amusée, comme si deux ou trois mots avec elle venaient de lui faire oublier tout ces soucis.
-C’est… mon surnom. Mais c’est comme cela que tout le monde m’appelle.
Un silence gênant s’installa entre eux, toujours leurs mains scellées. L’un ne voulant absolument pas lâché l’autre, et ce dernier rougissait sans le lâcher de peur de le contrarier.
-Et…. Et vous ? demanda gentiment Prongs.
-Moi ? Gabriel, Gabriel Valois.
-Valois ? le fils d’Homère Valois ? Le célèbre auror qui fut tué dans… euh… désolée..
-Ce n’est rien… Gabriel souriait, il n’aurait pas aimé bien sur qu’on lui rappelle ces mauvais souvenirs, mais l’excuse toute gentille de Prongs venait de lui redonner le sourire. Au fait, demanda-t-il juste après, que faisiez-vous dans le Ministère ?
-Je… j’étais contente d’avoir eu mon diplôme quand je vous est entendu…et puis…
-Votre diplôme de quoi ? demanda avec une sueur froide Gabriel.
-Euh…. Mon diplôme d’auror.
Gabriel resserra plus qu’il ne fallait l’étreinte de sa main avec celle de Prongs, ne voulant pas lui faire mal, ou presque. Il fut surpris de sentir les doigts fins de la jeune femme se resserrer également.
-Félicitation, fut le seul mot qu’il réussit a lui dire.
-Je l’ai déchiré.
-Pardon ?
Gabriel sentit son cœur battre de plus en plus fort. Elle lui avait annoncé cela, comme si pour elle s’était la fin du monde. Son cœur se serra, sa main se resserrant sur celle de la jeune femme.
-Je l’ai déchiré, répéta-t-elle. Quand je vous ai entendus en bas, je me suis sentie… fautive…
Elle avait presque murmurer ses derniers mots, comme si elle allait pleurer. Sentant bien une idée de ce genre, Gabriel n’en pouvait plus et ramena avec force la jeune femme sur son torse, recouvert de sa chemise bleue.
Soufflant sur ses cheveux, n’ayant absolument pas pensé qu’elle serait aussi petite que ça, effectivement, elle devait faire au moins 30 centimètres de moins que lui, il caressa ses cheveux de sa main libre.
-Vous n’aviez pas a le faire, ce sont mes histoires et mes problèmes.
-Alors maintenant ce seront les miens.. avoua pour finir la jeune femme, le visage au niveau de l’épaule plus que musclé de Gabriel.
Le cœur de Gabriel fit un grand salto arrière suivis d’un roulé boulé pour comprendre la déclaration d’une femme qu’il ne connaissait absolument pas. Entrelaçant ses doigts avec les siens, Gabriel la lâcha, entoura son bras autour de la fine taille de la jeune femme et commença a la suivre, le sourire aux lèvres.

Ces souvenirs le faisant rire et aussi rêver, Gabriel songea a se lever doucement, sous l’aide prudente de sa jeune compagne. Toujours aussi mort de rire, Prongs ne l’étant absolument pas, elle l’abandonna a son triste sort, roulant des yeux et passant une main dans ses cheveux coupés courts. Elle sortit de la cuisine, après bien sur avoir jeter un coup d’œil a Gabriel, et s’éloigna dans le salon.
Au moment ou elle allait prendre la chaise en bois, rangée sous la table du séjour pour la tirer vers l’arrière, un BOUM sonore envahit la pièce. Son premier cri fut le prénom de Mr Valois mais elle se rassura en soufflant, se rendant compte que ce n’était qu’un hibou assez mal luné qui ne faisait pas la différence entre une fenêtre ouverte et une autre fermée.
La jeune femme tranquillisa Gabriel qui avait accouru vers le bruit, puis s’approcha de la fenêtre afin de permettre au hibou de passer et ainsi délivrer son message. Prongs détacha tranquillement la lettre rouge et noire, et surprise et plus que curieuse, elle l’ouvrit.
Gabriel s’approcha en s’aidant des meubles et du mur et trouva pour finir le corps minuscule de sa compagne qu’il serra.
-Qu’est ce que c’était ? demanda-t-il.
-Un hibou qui venait de s’écraser lamentablement sur le carreau. Je ne reconnais ni le hibou, ni l’écriture… dit-elle en murmurant. Je me demande ce que c’est…
Elle décrocha habilement la lettre, et ouvrit les deux papiers collés ensemble, pliés en trois. Surprise, elle ouvrit grand les yeux d’étonnement. Gabriel sentit son changement et lui demanda a l’oreille.
-Qu’est ce que c’est ?
-c’est… C’est mon diplôme… il a été recollé !
Dans sa main, Prongs tenait le diplôme qu’elle avait arraché et mis dans la poubelle droite du Ministère, écoutant en serrant son cœur Gabriel s’indigner, 3 ans plus tôt. Et il était parfait, comme si cet épisode n’avait jamais existé. Elle pouvait parfaitement lire son nom, puis la signature du ministre en personne.
Un peu déboussolée, elle enleva le diplôme pour lire les quelques phrases dans la lettre qui venait avec.
-Lit la a haute voix, demanda Gabriel.
Je me souviens de vous avoir vu l’arracher puis jeter a la poubelle. Je peux vous comprendre. Le jeune Valois avait bon sur toute la ligne. Je tiens tout d’abords a me présenter, je m’appelle Lily Potter. Vous devez connaître mon mari, James Potter d’ou votre surnom Prongs qu’il vous a légué. Je suis auror comme vous devez le savoir, et je dois bien l’avouer qu’avec les nombreux problèmes qui nous occupent, nous ne pouvons satisfaire les besoins de tout le monde. Et j’ai eu une idée. Cette idée, je vous la ferais partager en temps et en heures, et justement cette lettre est la pour vous inviter. Cette idée se base en premier lieu a regrouper trois personnes aux dons particuliers, c’est alors que je me suis souvenue de vous. De vous et de Gabriel.

Redevenez auror Mlle, je vous le demande.

Lily Potter »


Suite a cette lettre, Prongs se tut soudainement.
-C’est… commença a commenter Gabriel. C’est…
-Oui, comme tu dis… c’est débile, finit par avouer Prongs.
La jeune femme allait une nouvelle fois arracher et cette fois pour de bon son diplôme quand Gabriel attrapa son bras, puis descendit vers ses mains pour l’en empêcher.
-Arrête… dit-il d’une voix grave.
-Mais..
-Ecoute moi ! J’avais un rêve, tu le sais, c’était de devenir auror… le fait que tu ais arraché ce diplôme, que tu ais renoncé a ce travail, a ton rêve a toi aussi me perturbe et me brise le cœur a chaque fois… je n’ai jamais rien dit, respectant tes choix, mais la ça suffit. Je ne veux plus de sacrifices a cause de moi, je voudrais que pour une fois tu sois heureuse.
-Mais je suis…
-Attends ! interrompis le jeune homme une nouvelle fois. Tu veux être auror, et tu vas en avoir l’occasion. Alors, fais le.
-Mais…Prongs baissa honteusement les yeux, plus que peinée, c’est toi qui devrait être auror pas moi… je ne t’arrive pas du tout a la cheville.
Gabriel monta alors ses mains jusqu’aux joues de la jeune femme et lui sourit.
-Je n’ai pas eu mon diplôme comparé a toi….
-Arrête… si tu pouvais voir, tu l’aurais eu bien avant moi.
-Et justement, c’est contre ce genre de choses que je voudrais que tu te battes.
-Contre les gens qui refusent que les aveugles travaillent ?
Gabriel éclata de rire, enchaînant une mine boudeuse sur le visage de Prongs.
-Non… enfin si… contre l’injustice, mon Ange… je voudrais que tu te battes contre l’injustice… c’est a ce jour, mon plus grand rêve..
Gabriel ne la voyait pas, il ne pouvait que l’imaginer. Il savait comment était physiquement sa compagne, grâce déjà a ses nombreuses descriptions qu’il lui avait demandé de faire, mais aussi avec ses caresses. A ce moment, il savait qu’elle rougissait.
C’est avec un baiser venant d’elle, qu’elle accepta sa requête, faisant de nouveau Gabriel l’homme le plus heureux du monde.


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